Publié le 25 Février 2011

Station d'épuration: Le permis de construire bientôt déposé

 

step maquette

 

Le conseil municipal, réuni vendredi, a débuté par l'adoption de la numérotation de la voie communale «route de Porsac'h». Le principe retenu a été une numérotation partant du carrefour de Langlazik jusqu'à Toul Douar, en respectant le nom des hameaux. Une nouvelle voie a été créée: l'allée du Moulin. Station d'épuration. Le maire, Jacques Juloux, a été autorisé à déposer le permis de construire de la station d'épuration de Kerzellec (22 voix pour et cinq contre). En réponse à une question de Françoise Robino de Clohars Essor Tradition (n'est ce pas mettre la charrue avant les boeufs?), le maire a précisé que le permis sera déposé lorsque les observations de la commission des sites seront transmises afin d'y être intégrées si nécessaire (cette commission se réunit deux fois par trimestre). Le projet a été monté avec trois contraintes (conformité à la loi, coûts les moins élevés et respect de l'environnement). Le Pos permet la construction. De plus, si en 2012 aucun projet crédible n'est mis en place, plus aucun permis de construire ne sera délivré.

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Publié le 24 Février 2011

Kerzellec : 12 ème manifestation contre la station d'épuration à Clohars-Carnoët

 

manif-kerzellec-12.jpg

 

Samedi, le collectif contre la station d'épuration s'est à nouveau réuni sur le site de Kerzellec. Il entend ainsi par ces actions démontrer sa farouche opposition au projet de la municipalité de construire la station dans cette vallée peinte par Gauguin et Meijer de Haan à la fin du XIXe siècle. « Nous avons l'intention de maintenir ces rendez-vous tous les 3 ème samedis du mois jusqu'à ce que le maire renonce au projet, explique Isabelle Pivert, de la coordination de Kerzellec. Pour l'instant nous n'avons aucune réponse de la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) concernant notre demande classement. Il y a malheureusement peu de chances qu'elle l'accepte compte tenu de l'opposition actuelle du maire... »

 

 

Source Ouest France édition du 21 février 2011

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Publié le 24 Février 2011

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Station d'épuration

 

Le maire a été autorisé à déposer le permis de construire de la station de Kerzellec. Il a déclaré à ce propos : « je ne mets pas la charrue avant les boeufs. Le permis qui vous est présenté ne sera déposé que lorsque la commission des sites se sera prononcée, c'est un gain de temps. » Les dates de la réunion de la commission de sites et de l'enquêtes publique n'ont pas encore été fixées. Pour le maire, « le Plan d'occupation des sol (POS) n'interdit pas le dépôt du permis de construire et ne remet pas en cause le classement par la direction régionale de l'environnement ». Jacques Juloux affirme une nouvelle fois : « pas de station, pas d'urbanisme ». 5 voix contre.

 

Report des excédents 2010

 

Le budget principal et les quatre budgets annexes (assainissement, port de Doëlan, port du Bas Pouldu, port du Pouldu plaisance) seront votés début avril. Les conseillers ont étudié les résultats de l'année 2010, qui dégage une épargne nette positive en hausse. Elle « a été une année faste pour la préparation de 2011 permettant d'aborder la prochaine phase d'investissement ». Les résultats 2010, soit 1 325 000 €, ont été reportés pour le budget 2011. Un nouvel emprunt de 1 750 000 € pourrait également être souscrit cette année, pour couvrir les grosses dépenses à venir (station d'épuration, bibliothèque, caserne des pompiers...)

 

Source Ouest France édition du 21 février 2011

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Rédigé par Association des Amis du pouldu

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Publié le 23 Février 2011

  journeaux

  

La dernière lettre d’information est entièrement consacrée au dossier de la future station d’épuration de notre commune.

Cette lettre traite d’un certain nombre de sujets importants et en omet un certain nombre d’autres, tous aussi importants.

C’est de cela que nous voulons vous parler aujourd’hui.

 

De grands oubliés : l’humain, l’environnement, la culture

 

Dans le choix d’implantation d’une STEP à KERSELLEC en vis-à-vis des habitations le facteur humain a été totalement occulté.

 

C’est exactement ce qui se passe dans cette lettre : on n’en parle pas du tout.

Pourtant, face  à ce choix, les habitants ont tentés de faire entendre leur angoisse et  leur opposition à ce projet qui va bouleverser leur vie et le paysage de cette vallée si paisible .

Pour le moment, ils n’ont pas été entendus.

Ils craignent, si près de leur maison :

 

·                     les nuisances olfactives (quand les portes s’ouvriront).

·                     les nuisances sonores : les bruits des moteurs,  des turbines, des camions.

·                     les nuisances  visuelles ( la STEP se verra du chemin de st julien ,du hameau de kersellec, de la rue du port

            et de bel air).

·                     les risques d’incendie ou d’explosion qui pourraient être provoqués par le stockage ou la mauvaise

            manipulation accidentelle des produits chimiques nécessaires à l’entretien du système industriel.

·                     les risques de débordement des bassins de rétention d’eau, lors de pluies ou d’orages très violents

·                     la perte de valeur de leur habitation.

·                     les risques sanitaires, ce système membranaire laissant s’échapper à travers l’air des  nanoparticules dont

les effets, mal connus, sont d’autant plus dangereux qu’elles seraient dégagées tout prêt des maisons. 

 

On nous dit que l’étude d’impact est terminée, mais aucun résident n’a été sollicité !

 

Tous ces arguments ont laissés nos élus indifférents. Évidemment aucun d’eux n’habite Kersellec .

Leur vie ne sera pas affectée et leur patrimoine conservera sa valeur.

La lettre d’information de la mairie sur la Step  dit : « vous ne verrez rien, vous ne sentirez rien, vous   n’entendrez rien ».

Dans le cas contraire que fera la mairie ?

Les habitants du POULDU réclament le respect du droit a vivre dans la quiétude à Kersellec et le principe de précaution doit s’appliquer.

 

Par ailleurs il est aberrant, pour une mairie qui veut faire de Clohars Carnoët une ville de Nature et Culture,  de construire une station d’épuration sur  un site remarquable et emblématique de l’histoire de l’art, ce qui aura pour conséquence de faire perdre de la valeur à l’ensemble de la commune

 

Comment ne pas vouloir préserver la possibilité d’un futur développement économique et touristique à partir de ce patrimoine culturel unique au monde ?

 

Un emplacement exigu, sur un terrain en pente : deux source de surcoûts

 

La lettre nous présente des projets d’aménagements sous forme de hangars, sur une surface très réduite, qui est bien loin de ce qu’avait prévu la Setur lorsqu’ils ont défini  le coût d’investissement.

 

Les chiffres repris dans les deux lettres d’information datent de la pré-étude réalisée par la cabinet Setur en 2009.

A cette époque le pré-projet de Kersellec portait sur une station de « type membranaire » classique (comme celle de Quiberon que nous avons eu l’occasion de visiter) pour un coût restant, déduction faite des subventions, à charge de la commune de 3 400 000 €. Mais ces chiffres, qui n’ont pas varié d’un centime depuis deux ans , reflètent-ils la réalité ?

 

·         Les chiffres de construction de Setur ne concernent qu’un bâtiment classique du genre industriel, comme toutes les constructions de stations situées à l’écart des habitations En effet nul besoin de « faire beau » quand on est suffisamment loin…

·         Il est donc quasi certain que le beau projet de « petits bâtiments agricoles » va coûter beaucoup plus cher que ce qui a été estimé par Setur. En étude et en construction…

·         Le budget de Setur ne pouvait pas tenir  compte de la topographie très particulière des terrains choisis par la Mairie.  Les travaux de terrassement et d’aménagement de ces lieux fortement en pente risquent de coûter beaucoup plus cher qu’un terrain plat et nettement plus facile d’accès aux engins de chantier. De plus la création des rampes d’accès de la station aux camions d’entretien(entre 16 et 25 tonnes) risque également de coûter beaucoup plus cher,  vu la configuration actuelle des terrains.

·         La pré-étude de Setur ne tenait pas compte non plus des aménagements aux alentours (haies bocagères, arbustes, pelouses, etc) destinés à « fermer la vue » des futurs bâtiments de la station. Idem pour le chemin creux existant qui va être « reconstitué et prolongé jusqu’à la route communale ». Idem pour les surcoûts liés à  l’emplacement situé en plein APMVAP en particulier avec une haie qu’il est prévu de détruire, alors que ce n’est pas autorisé dans une telle zone.

·         Sur les plans diffusés dans cette lettre, on découvre qu’en plus des bâtiments il  a été prévu un « bassin d’agrément eau propre en partie couvert, une terrasse en bois avec vue sur les bassins, un accès au chemin principal par des escaliers/rampes et une allée piétonne engazonnée partant du lavoir ». Là aussi, il serait étonnant que l’étude de Setur comprenne tous ces suppléments.

·         Enfin, souvenons nous  d’une déclaration du Maire qui annonçait que la station actuelle de Fort Clohars serait entièrement réaménagée afin de ne conserver que des bassins tampons et surtout la rendre plus discrète aux yeux des promeneurs du chemin côtier. Ces réaménagements (destruction et reconstruction) ne sont pas prévus dans le budget présenté.

 

Le coût du projet de station à Kersellec a été  sous-estimé. Nous estimons le surcoût par rapport aux chiffres de la mairie à 1 000 000 d’euros

 

Couts de fonctionnement : un autre oubli fâcheux.

 

C’est simple, c’est un sujet dont la mairie ne parle jamais.

Pourtant le cabinet Setur,  qui a fait l’étude, estimait que le cout annuel serait, la première année,  équivalent à celui du remboursement annuel du prêt qu'il faudra contracter pour rembourser l’investissement et donc, compte tenu de l’inflation, il sera rapidement supérieur.

De plus beaucoup d’experts pensent, avec les premières expériences de stations membranaires que le cout de fonctionnement  est en fait supérieur à ces estimations basées sur une station à boues actives.

 

Que vont payer les cloharsiens ?

 

C’est une des questions majeures qui se posent, la lettre en parle abondamment, et nous sommes en désaccord avec les chiffres données

 

Nous nous prévoyons une augmentation de 70% environ le jour où la station sera en place.

 

La lettre d’info-intox nous dit que la part de la commune sera augmentée de 10% environ sans dire quand et que la mairie « pense » que la part de la Saur (qui est la plus grosse part) ne sera pas augmentée.

Le conseil municipal a, lui, décidé de multiplier par 5 d’ici 2012 le prix de l’eau entre 1 et 40 m3, ce qui ne rapportera pas grand chose mais pénalisera surtout les petits revenus et ceux qui font attention à économiser l’eau

 

Comment imaginer que la Saur, qui a en charge les couts de fonctionnement qui vont presque doubler n’augmentera pas sérieusement ses prix

 

C’est absolument sidérant et  il n’est pas besoin d’être mathématicien pour comprendre que, quand on passe d’une station d’épuration « à l’ancienne », amortie, à une station nouvelle dernier cri de la technique, d’une capacité augmentée de 70%, avec, au début, le même nombre d’abonnés, la facture va augmenter fortement.

Inutile de raconter des histoires.

L’important c’est de trouver tous les moyens pour en réduire l’impact sur les citoyens, notamment les plus démunis.

 

La pollution de la Laïta

 

Un des objectifs du projet, répondant à une demande constante du préfet, était de combattre la pollution de la Laïta engendrée par l’absence d’assainissement collectif dans cette zone.

Il a complètement disparu et la lettre d’information n’en dit pas un mot 

Le projet actuel ne prend pas en compte la pollution de la Laïta par les coliformes (analyses données au SAGE Elle/Isole/Laïta) et ne cherche  pas à l'éradiquer.

Il faut noter que la rive gauche a été traitée par la ville de Guidel sans qu'il y ait une amélioration de la qualité des eaux de l'estuaire.

Selon des études, la présence de coliformes est de 220/ cent g au confluent Elle/Isole et passe à 4.600/100 g après le pont de Quimperlé, puis à 46.000 après le pont de St Maurice.

Dans ces conditions, à l'horizon 2015, toutes les plages de Guidel risquent d'être fermées. Il faut donc que l'implantation de la future STEP de Clohars prenne en compte les sites de St Maurice, St Germain,  Porsmoric, Locourarn. Ce qui n'est pas le cas du projet actuel.

 

 

Une autre solution

 

Lors de la pré-étude initiée en 2009 par le Maire, il fut envisagé trois possibilités pour installer la future station de Clohars : Kersellec, Saint Mady et Keranna. Après les conclusions de cette pré-étude, le choix du Maire fut étonnement rapide : ce sera Kersellec un point c’est tout ! Du coup plus besoin de continuer l’étude sur d’autres lieux en  dépit des nombreux problèmes que ce choix impliquait

Or d’autres solutions existent. Des solutions qui, si elles étaient étudiées honnêtement et correctement, apporteraient une vraie réponse au problème de la future station de Clohars.

 

·         La nouvelle station  à Kersellec  est prévue pour 17.000 EqH. C’est donc 70% de plus que celle qui existe aujourd’hui et qui fonctionne pourtant bien après ses réaménagements de 2007. Une  telle capacité est-elle  nécessaire ?

·         Les raccordements au réseau actuel de Locouarn , Porsmoric, St Germain et St Maurice sont inévitables et urgents mais non prévus dans le projet Kersellec. Une nouvelle étude permettrait de résoudre ce problème.

·         Sur les 3500 ha de la commune, d’autres emplacements sont possibles, encore faut-il les chercher

·         Le Maire appuie son projet Kersellec sur le respect de la loi littoral et sur le fait  qu’aucune dérogation n’est  possible pour un autre emplacement. Comment expliquer alors que le groupement de communes de Port Louis, Riantec et Locmiquelic a obtenu une dérogation en juin 2009 pour la construction d’une station à boues activées de 18.000 EqH sur des terrains situés en bord de mer et en zone Natura 2000. Une nouvelle étude permettrait certainement de trouver une solution autre que Kersellec…

 

Comme vous le voyez, d’autres solution existent. Mais encore faut-il qu’on veuille s’y intéresser. C’est notre cas et nous vous en reparlerons

 

 

 

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Publié le 17 Février 2011

station manifestation

 

La 12ème manifestation du collectif de l'appel des artistes, associé à plusieurs associations, pour sauver la Vallée de Kerzellec au Pouldu, peinte par paul Gauguin et Meijer de Haan en 1889-1890 se déroulera le samedi 19 février 2011, à 14 heures au lieu-dit Porsguern-Kerzellec.

 

Quelques nouvelles :


- la commission des sites que doit réunir le préfet du Finsitère n'a pas donné encore son avis .

- au prochain conseil municipal du 18 février, sera votée l'autorisation au maire de déposer les permis de construire.

 

Sauvons Kerzellec, On continue!

 

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Rédigé par Association des Amis du pouldu

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Publié le 11 Février 2011

Station d'épuration : « On va proposer d'autres solutions »

 

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Ils n'en démordent pas. Les opposants à l'installation de la future station d'épuration de la commune dans la vallée de Kerzellec, au Pouldu, se disent « plus remontés que jamais ». Le projet a pourtant reçu depuis longtemps l'aval du conseil municipal et celui de l'État ; les terrains ont été achetés par la collectivité et la maquette de la structure présentée aux voeux du maire début janvier...

Rien n'y fait. Ils n'en veulent pas, disent-ils. Après dix mois de rassemblement sur le site, les membres de la coordination Kerzellec (*) se sont réunis, hier mardi, pour tenter de rebondir. « On est en train de mener une réflexion sur d'autres solutions alternatives à Kerzellec. On fera nos propositions dans un mois », ont-ils expliqué.

La coordination a réagi à la publication de la lettre d'information municipale sur la station d'épuration. Pour eux, « le document omet de parler de l'humain, de l'impact environnemental et de la culture ». « Cette lettre nous montre le plan de la future station. Mais le dessin présenté aurait pu être fait par tout le monde... La municipalité ne parle pas du coût de fonctionnement, du prix de l'eau que payeront les Cloharsiens, de la pollution de la Laïta : quid des raccordements au tout à l'égout dans le secteur de Saint-Maurice par exemple ? Enfin, qu'en est-il de l'étude d'impact et du permis de construire ? », questionnent-ils.

Loi Littoral

Joint au téléphone, le maire Jacques Juloux soupire. Il a « l'impression de répéter dix fois la même chose ». « On peut trouver toutes les solutions possibles. Mais il faut savoir qu'on repartira alors pour deux ans d'études, avec d'autres dépenses... Alors nous avons une date butoir : 2012. »

L'élu précise : « Sur le coût de fonctionnement, j'ai déjà dit qu'il sera moins important que prévu, car la station sera construite pour 17 000 équivalents habitants et non pour 22 000 comme avant. Et en ce qui concerne les raccordements au réseau, c'est aussi prévu. Nous estimons les extensions à 450 000 €. » Et le maire de rappeler : « L'État est passé à Kerzellec, il nous a dit : pas de souci. L'État qui, par ailleurs, nous demande de respecter la loi Littoral. Mais cela, je l'ai déjà dit pendant les 14 mois de concertation sur ce dossier. »

 

 

(*) Les Amis de la Maison Marie-Henry, Les Amis du Pouldu, Association syndicale du parc de Kersellec, Cap action solidarité, Sauvons Kerzellec.

 

Source Ouest France édition du 9 février 2011

 

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Rédigé par Association des Amis du pouldu

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Publié le 8 Février 2011

Une association écrit au maire

 

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Après le Capas (Le Télégramme du 18 janvier), c'est au tour de l'association syndicale du Parc de Kersellec de s'exprimer sur le projet de station d'épuration du Pouldu, après la présentation du projet par la municipalité au début du mois. Elle nous a fait parvenir sa longue lettre ouverte au maire. En voici l'essentiel.

«Qui a pris en compte le respect des personnes?»

«Comment peut-on accepter (et même concevoir) qu'une station d'épuration de cette importance soit installée à quelques mètres des habitations? Le paragraphe ?Peut-il y avoir des contentieux en justice?? est particulièrement cynique. ?Les élus ont pris toutes les précautions possibles. En cas de contestations, il appartiendra au juge de les examiner. Les services de l'État et les avocats qui suivent ce dossier ont tous validé le respect des obligations légales ?. Qui a pris en compte le respect des personnes?», demande l'association. «Ceci confirme que la démarche suivie ne s'est placée que sur le plan réglementaire et juridique, au mépris des femmes, des hommes qui sont invités à passer par la justice pour se faire entendre. Bel exemple de concertation». «Vous vous retranchez derrière la Loi littoral dont nous ne contestons pas le bien fondé quand il s'agit de protéger les côtes et d'éviter la dispersion de l'habitat. Mais peut-on parler d'habitat dans le cas d'une station d'épuration? Il est peu probable que le législateur l'ait entendu ainsi. En fait il semble que votre projet s'appuie sur une jurisprudence qui n'est qu'une interprétation de la loi».

«Un excès de zèle?»

«En outre», poursuit l'association, «nous constatons que dans le Finistère, les récentes implantations de stations d'épuration ont été réalisées hors agglomération. Y a-t-il deux poids deux mesures? Est-ce par excès de zèle que l'on veut faire subir aux habitants du Pouldu ce que l'on a épargné aux habitants d'autres communes littorales?» Et la lettre ouverte de conclure. «Monsieur le maire, nous vous demandons instamment de renoncer à ce projet préjudiciable aux riverains en général et à ceux du Parc de Kersellec en particulier pour son impact sur leur cadre de vie et les conséquences désastreuses sur la valeur de leur patrimoine. Nous refusons de croire que Kersellec est le seul endroit possible. Nous pensons que tout n'a pas été entrepris pour éviter cette aberration et que le bien-être de tous les Cloharsiens vaut bien une dérogation à la loi littoral».

 

Source le télégramme du 31 janvier 2011

 

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Publié le 7 Février 2011

 

Station d'épuration : une lettre ouverte au maire de Clohars-Carnoët

 

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Où va s'arrêter la polémique sur la future station d'épuration ? Alors qu'il a rappelé lors de ses voeux à la population, le 22 janvier, que l'équipement « se fera dans le respect de la loi », le maire Jacques Juloux vient de recevoir une lettre ouverte signée de l'association syndicale du parc de Kersellec.

« Par la lettre d'information n° 2 de janvier 2011, les habitants du Parc de Kersellec prennent enfin connaissance de votre projet d'implantation de la station d'épuration. La lettre dit que le site a été retenu en toute transparence après 14 mois d'études et de concertation. En réalité, pour nous les riverains, la transparence a consisté à nous imposer le site. Quant à la concertation, dans le meilleur des cas nous avons eu droit à une écoute polie [...] », écrit l'association.

« Qui peut raisonnablement garantir qu'un tel équipement peut être sans nuisances sonores et olfactives ? Que le procédé membranaire et les technologies liées sont sans aucun risque pour la santé ? Qu'il ne peut y avoir ni émanations toxiques, ni incendies, ni explosions, compte tenu des produits chimiques qui seront manipulés si près des maisons ? », questionnent les membres.

Ils demandent au maire « de renoncer instamment à ce projet préjudiciable aux riverains pour son impact sur leur cadre de vie et les conséquences désastreuses sur la valeur de leur patrimoine ».

 

Source Ouest France édition du 1er février 2011

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Publié le 7 Février 2011

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Nos amis de l'Association Syndicale du Parc de Kerzellec, membres de la coordination Kerzellec ont publié dans la presse locale une Lettre Ouverte à Monsieur le Maire.

 

La coordination Kerzellec s'oppose à la construction d'une station d'épuration sur le site de Kerzellec. Elle regroupe les associations suivantes :

Les Amis de la Maison Marie Henry, Les Amis du Pouldu, Association syndicale du Parc de Kersellec, Cap Action Solidarité, Sauvons Kerzellec.

 

 

Association Syndicale du Parc de Kersellec                                    

asso.parcdekersellec@gmail.com

 

Lettre ouverte à                                                         Monsieur JACQUES JULOUX

                                                                                Maire de CLOHARS-CARNOET

 

Monsieur le Maire,

 

Par la lettre d’information N°2 de janvier 2011, les habitants du Parc de Kersellec prennent enfin connaissance de votre projet d’implantation de la station d’épuration.

Ce projet justifie leurs craintes et leur opposition à cette entreprise menée sans tenir compte de l’aspect humain.

Comment peut-on accepter (et même concevoir) qu’une station d’épuration de cette importance soit installée à quelques mètres des habitations ?

La lettre dit que le site a été retenu en toute transparence après 14 mois d’études et de concertation.

En réalité, pour nous les riverains, la transparence a consisté à nous imposer le site. Quant à la concertation, dans le meilleur des cas nous avons eu droit à une écoute polie et dans le pire, à des sarcasmes et quolibets de la part de certains élus.

Le paragraphe « Peut-il y avoir des contentieux en justice ? » est particulièrement cynique. «Les élus ont pris toutes les précautions possibles. En cas de contestations, il appartiendra au juge de les examiner. Les services de l’Etat et les avocats qui suivent ce dossier ont tous validé le respect des obligations légales »

Qui a pris en compte le respect des personnes ?

Ceci confirme que la démarche suivie ne s’est placée que sur le plan règlementaire et juridique, au mépris des femmes et des hommes qui sont invités à passer par la justice pour se faire entendre.

Bel exemple de concertation.

Il est dit que la station sera équipée d’un procédé membranaire avec un cahier des charges garantissant le respect des riverains. Au-delà des mots que signifie concrètement cette garantie ? Qui peut raisonnablement garantir :

-          qu’un tel équipement peut être sans nuisances sonores et olfactives ?

-          que le procédé membranaire et les technologies liées sont sans aucun risque pour la santé,

-          qu’il ne peut y  avoir ni émanations toxiques, ni incendies, ni explosions, compte des tenu des produits chimiques qui seront manipulés si près des maisons ?

Vous vous retranchez derrière la loi littoral dont nous ne contestons pas le bien  fondé quand il s’agit de protéger les côtes et d’éviter la dispersion de l’habitat.

Mais peut-on parler d’habitat dans le cas d’une STEP ? Il est peu probable que le législateur l’ait entendu ainsi. En fait il semble que votre projet s’appuie sur une jurisprudence qui n’est qu’une interprétation de la loi.

En outre nous constatons que dans le Finistère, les récentes implantations de STEP ont été réalisées hors agglomération. Il y a-t-il deux poids deux mesures ?

Est-ce par excès de zèle que l’on veut faire subir aux habitants du Pouldu ce que l’on a épargné aux habitants d’autres communes littorales ?

Clohars-Carnoët est une commune suffisamment vaste pour y construire une STEP à distance « humaine » pour ne pas gêner ses habitants (concrètement ou psychologiquement), qu’ils soient du Pouldu ou d’ailleurs.

Nous avons choisi de vivre au Pouldu et à Kersellec en particulier pour son caractère pittoresque et la beauté du paysage. (Nous sommes à ce titre très étonnés que vous vous réjouissiez du non classement du site. Vous pensez sans doute qu’une STEP est plus valorisante pour une commune qu’un site classé).

La plupart d’entre nous avaient décidé de s’y installer définitivement. La perspective de cohabiter avec une construction apporteuse de nuisances et de stress ne manquera pas de les en dissuader.

Qu’adviendra-t-il du lotissement le Parc de Kersellec (une trentaine de lots) :

-          les maisons construites par les non natifs de la Région risquent de rester résidences secondaires,

-          les lots acquis et actuellement non bâtis, resteront-ils en friche ?

-          les nombreux lots invendus à ce jour trouveront-il jamais preneur, même à bas prix ?

-          comment pourra être gérée financièrement cette copropriété comprenant plus de lots vides qu’occupés ?

Monsieur le Maire, nous vous demandons instamment de renoncer à ce projet préjudiciable aux riverains en général et à ceux du Parc de Kersellec en particulier pour son impact sur leur cadre de vie et les conséquences désastreuses sur la valeur de leur patrimoine.

Nous refusons de croire que Kersellec est le seul endroit possible. Nous pensons que tout n’a pas été entrepris pour éviter cette aberration et que le bien-être de tous les cloharsiens vaut bien une dérogation à la loi littoral.


Pour plus d'information (cliquez sur les liens suivants):

 



la lettre d'information N°2 de la municipalité sur la station    

 

Une question/réponse publiée au JO et relative à l’implantation d’une station d’épuration et les dérogations



 

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