Publié le 26 Février 2018

Des représentants de divers organes et associations locales de Clohars-Carnoët se sont rencontrés, jeudi, à la casemate des Grands-Sables pour envisager sa rénovation.

À la casemate des Grands-Sables, de gauche à droite : Yannick Péron, Christian Monnier, Monique Montreuil, Richard Dattez, Gil Van Meeuwen, Lionel Runavot et Marcel Gozzi.

Le projet
Le conseil des sages de Clohars-Carnoët envisage une rénovation du blockhaus qui domine l’anse des Grands-Sables, au Pouldu.
Jeudi, à l’édifice désaffecté, pour dialoguer et se coordonner, sont venus : Yannick Péron (municipalité), Lionel Runavot (services techniques), Christian Monnier, Marcel Gozzi et Richard Dattez (conseil des sages : respectivement président, secrétaire et membre), Gil Van Meeuwen (auteur et spécialiste de la période) et Monique Montreuil (Les amis du Pouldu).
300 m2 de surface
Le blockhaus, construit entre 1942 et 1944 par les Allemands, est actuellement principalement gorgé de terre, recouvert de végétation et laissé à l’abandon.
Gil Van Meeuwen en a fait la visite guidée au groupe, parlant ici de l’armement ou là des différents conduits traversant le bâtiment.
Lionel Runavot a fait part au groupe de son expertise en matière de travaux.
Pour, à terme, faire visiter le blockhaus « il faut déblayer toute la terre, nettoyer l’intérieur, installer un compteur pour l’électricité, mettre une porte en bois, installer des panneaux explicatifs, ou soumettre le bâtiment à des normes de sécurité ».
A priori, aucune opération de déminage à mener. Une dérogation pourrait être demandée à la préfecture, concernant l’obligation de créer un accès pour les personnes à mobilité réduites, au vu des degrés de pente de l’endroit.
Le Conseil des sages veut créer une association pour mener à bien cette rénovation, puis organiser les visites pour le public.
Tout volontaire ou toute personne intéressée par le projet « est la bienvenue, explique Marcel Gozzi, un certain nombre a déjà montré de l’intérêt ».
Les membres prendront contact avec les organismes en charge d’autres projets analogues, en cours ou menés à bien, pour s’inspirer de la marche à suivre.
Pour le groupe présent ce jeudi, une ouverture du site, dans une version rafraîchie, à l’été 2019 serait « déjà idéale ».
Dans la mesure où le blockhaus (patrimoine maritime culturel) fait partie du domaine public et que celui-ci est inaliénable (aucun droit de propriété privée possible), l’association devrait alors passer une convention avec la mairie, afin de le soumettre à des horaires d’ouverture et visites (prévues gratuites).
Prochaine réunion le jeudi 15 mars.
Contact : 06 07 58 66 34.
Ouest-France le 25/02/2018
 

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Publié le 19 Février 2018

Les élus du conseil municipal se sont réunis samedi matin à Saint-Maudet, pour se prononcer contre la proposition de suppression d'une classe.

Le conseil municipal de Clohars-Carnoët s’est positionné contre la proposition de suppression d’une classe à l’école publique de Saint-Maudet. Un appel à une mobilisation a été lancé.

Samedi matin, le conseil municipal réuni en session extraordinaire dans une salle de classe de l’école de Saint-Maudet, s’est positionné à l’unanimité contre la proposition faite par la direction académique, de supprimer une classe à l’école publique de Saint-Maudet (réajustements de la carte scolaire).

Comme un symbole, en guise de fond sonore, entre les propos d’élus ou de parents, on entendait le bruit du feutre qu’une enfant manie sur une feuille, occupée à colorier en attendant que les parents aient fini de débattre. Le maire, Jacques Juloux, synthétise et revient sur les différents éléments sur lesquels s’est basée la direction académique, pour proposer de supprimer une classe.

« 48 élèves ont été pris en compte pour faire cette proposition. Or, il y en a actuellement 51, auxquels il faut ajouter une crèche, mais aussi les enfants des familles qui viendront s’installer dans le bâtiment en passe d’être achevé (8 logements) tout à côté de l’école. Les effectifs gonfleront encore, avec le lotissement de Kernevenas (62 lots individuels), en face, qui n’est pour l’heure achevé qu’à un tiers. »

Des particularités à prendre en compte

Le maire met aussi en garde sur la difficulté à enseigner efficacement à des classes toujours plus nombreuses et de niveaux différents, sachant que deux classes ont déjà été supprimées : « Avec une nouvelle suppression, il n’y aurait plus que deux classes : une de 5 niveaux à 25 élèves, une de 4 niveaux à 26 élèves. La population du quartier est clairement en train d’augmenter, ce serait aller à contre-courant de supprimer une classe. »

Et puis il y a la particularité de l’école avec ses classes monolingues et bilingues « si l’on supprime encore des classes monolingues, poursuit l’édile, il y aura un déséquilibre. Des familles pourraient se décider à scolariser leurs enfants ailleurs ».

Enfin, en densifiant des classes « l’accueil d’enfants en situation de handicap qui se fait à l’heure actuelle, explique un parent, deviendrait impossible. »

La mobilisation continue
En plus de cette session extraordinaire, les élus voteront mardi, en complément du conseil, une motion à transmettre à la préfecture, contre la suppression. Mercredi, à 18 h 30, place de la Mairie, les Cloharsiens sont appelés à venir se mobiliser avec les élus pour la préservation de cette classe.
 

Ouest-France 18/02/2018

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Publié le 10 Février 2018

L’association Acte Bretagne, dix de ses chiens et leurs compagnons respectifs prendront part au Bain de la Mor, ce dimanche 11 dès 14 h. | Ouest-France

Les organisateurs du Bain de la Mor veulent en faire un événement associatif et sécurisé, autant que festif et populaire. Rendez-vous dimanche, plage de Bellangenêt, à Clohars-Carnoët.

Le Bain de la Mor a lieu, ce dimanche, à Bellangenêt (Le Pouldu), dès 14 h et jusqu’à 17 h pour les activités et jeux, et à 15 h précises pour se jeter à l’eau !

L’événement est organisé par l’Association d’éducation prioritaire (AEP) de l’école Diwan de Quimperlé, qui en assume donc la responsabilité. Dimanche après-midi, les équipes de Diwan tiendront le stand des crêpes, faites sur place.

Les recettes collectées par Diwan serviront au voyage, programmé aux beaux jours dans les Pyrénées, de la classe de CM1/CM2. Les recettes globales de l’événement, elles, seront partagées en trois : la SNSM, Acte Bretagne et donc Diwan.

 

Trois hommes prêts à plonger

La sécurité des courageux qui iront à l’eau sera assurée par la SNSM, sous la responsabilité d’André Yvet, et l’Amicale des pompiers de Clohars, présidée par Julien Le Guennec. Sur l’eau, il y aura un canot pneumatique avec quatre hommes à bord, dont trois en combinaisons, prêts à plonger pour apporter leur secours.

Deux autres hommes équipés, sur des planches de paddle, veilleront à la sécurité des baigneurs. À terre, outre deux pompiers, André Yvet sera à la radio pour coordonner les éventuelles interventions.

Mais la sécurité sera aussi au menu des démonstrations : l’Amicale des pompiers initiera aux gestes de premiers secours, de 14 h à 17 h. L’objectif principal ? Sensibiliser la jeunesse et susciter des vocations.

En termes de démonstrations, à 14 h, et durant 45 minutes, l’association Acte Bretagne, présidée par Éric Robitzer, procédera à des exercices de sauvetage canin, avec dix chiens et leurs maîtres.

Pour aller à l’eau, il faudra simplement s’inscrire, en acceptant d’appliquer les consignes de sécurité. L’inscription se fait sous forme de donation libre : chaque baigneur peut ne rien payer, comme faire le don de son choix aux associations.


Collations gratuites

Un bracelet lui sera remis et lui assurera en retour une brioche, offerte par la boulangerie Le Dimna (Clohars), et une boisson (jus de pomme chaud, thé, café), offerte par Éric et Léna, du café de La Place, et Pressimobile.
Les curieux qui n’iront pas à l’eau, préférant un vin chaud, pourront se restaurer à petits prix à tous les stands cités.

De quoi faire savourer le moment à tous les participants, qu’ils soient baigneurs ou simples spectateurs.

 

 

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Publié le 3 Février 2018

De la Maison-Musée au Pouldu, Virginie Gorrec, Maud Naour et Cécilia Beauclair sont allées au Grand Palais, à Paris. Elles ont vu l'exposition « Gauguin, l'alchimiste ».

« L'apport de Gauguin à l'histoire de l'Art, c'est le « droit de tout oser ». » Maud reprend la formule du peintre, et celle-ci recoupe parfaitement l'angle de l'exposition qui « ne portait pas seulement sur la peinture, mais sur l'expérimentation, le processus créatif, la technique », appuient Virginie et Cécilia.

Si cette philosophie du « tout oser » a pu rendre l'homme subversif, elle illustre la multi-disciplinarité de l'artiste, qui l'a conduit à toucher à la céramique et à la sculpture. « Ce que m'a apporté l'exposition, c'est de voir que Gauguin était un sculpteur accompli avant d'être un peintre remarquable, confie Maud. Un de ses premiers gestes artistiques a été de sculpter. »

« Le Pouldu est une étape »

Et son temps au Pouldu, lieu plus rude que Pont-Aven à l'époque, tient une grande place dans ce cheminement artistique. « En quittant Pont-Aven, Gauguin s'isole, s'extrait, cherche la solitude et protège son ego. Le Pouldu est une étape pour aller vers le toujours plus sauvage » qui, à terme, le conduit à Tahiti, où il finira ses jours.

Artistiquement, ce dénuement matériel et ce dépouillement spirituel, au Pouldu, l'amènent « à prendre sa liberté, s'assumer. Dans plusieurs disciplines, Gauguin a déjà beaucoup expérimenté. Mais au Pouldu, ces expérimentations se concrétisent, se cristallisent. »

L'exposition, avec des sculptures sur bois telles que Soyez mystérieuses, ou le buste de De Haan, créées au Pouldu, étayent ce qui, en peinture, mène Gauguin « de l'impressionnisme au synthétisme ».

« Dans ses oeuvres produites au Pouldu, les paysages sont plus dénudés. Cela traduit son envie de changement, d'aller vers autre chose », vers le synthétisme.

La statuette La luxure qui a trôné dans le salon de Marie Henry, au Pouldu, il y a 130 ans, était exposée à Paris. « Ses sculptures expriment le contraste entre le côté brut et la sensibilité, par les détails très raffinés. »

À l'été 2018, la Maison du Pouldu incitera les visiteurs à s'aventurer dans les lettres tahitiennes du peintre. Le maire a, quant à lui, dans ses vœux, évoqué une future extension du musée.

Publié le 01/02/2018 OUEST-FRANCE

 

Et si elles devaient choisir...

Question à Virginie Gorrec, Cécilia Beauclair et Maud Naour : Quelles oeuvres de Gauguin, en lien avec le Pouldu, retiendriez-vous de votre visite de l'exposition « Gauguin, l'alchimiste » au Grand Palais ?

Virginie Gorrec. La luxure, en sculpture, et la Femme Caraïbe, en peinture. Elles sont liées. Sur le tableau, c'est la même silhouette qui revient. L'influence lui vient, non pas de Tahiti où il ne se rendra que des années plus tard, mais d'un séjour en Martinique, après avoir travaillé au Panama, sur le canal. Et puis, avec le tournesol, référence à sa relation avec Van Gogh.

Cécilia Beauclair. En peinture, L'Ondine, figure récurrente avec l'eau verte, la chevelure rousse... Ou alors une céramique, toute petite : extrait isolé d'un autoportrait devant Au Christ jaune. À sa droite, le Christ. Mais, à sa gauche, un portrait plus obscur, évoquant sa part « sauvage ».

Maud Naour. Le buste de De Haan, qui paraît très massif de loin, et qui est finalement très raffiné et précis quand on s'en approche : rappel de l'ambivalence de l'artiste. Et surtout Soyez mystérieuses ! Il a alterné peinture et sculpture en le créant. On y trouve la sensualité du corps de la femme, ses hanches polies et lissées.

Publié le  Ouest-France

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