Publié le 25 Mai 2011
Station d'épuration : ils proposent une alternative à Kerzellec
Une contre-offensive est en marche au Pouldu. « Ce n'est peut-être pas la panacée, mais notre projet respecte les habitants de Clohars et la Loi littoral et il est moins coûteux que celui de la majorité municipale. »
Après un an et demi d'opposition frontale à l'installation de la future station d'épuration de la commune dans la vallée de Kerzellec, le collectif « Sauvons Kerzellec » a fait, samedi après-midi, une contre-proposition. Pour les défenseurs « du site peint par Gauguin », « l'alternative est la suivante : on garde la station d'épuration actuelle de Fort Clohars en l'état et on en construit une nouvelle, une petite, dans la zone de Kerenna ».
Arguments
Le collectif argumente : « La station de Fort Clohars a été modernisée en 2007, elle traite sans problème 10 000 équivalents habitants. L'investissement lié à cette modernisation est loin d'être payé. Depuis aucun débordement n'a été constaté et la qualité de l'eau de nos plages est redevenue excellente. On dit, donc, de maintenir Fort Clohars pour une capacité de 7 000 équivalents habitants pour le sud-est de la commune et pouvant recevoir Porsmoric, Saint-Germain et Locouarn. »
Il ajoute : « Pour Keranna, nous proposons de construire une station membranaire de 9 500 équivalents habitants, suffisante pour traiter Doëlan, le bourg, la partie nord et la zone d'activité, et pouvant être facilement extensible. »
Pour les opposants au projet de Kerzellec (le moins coûteux et conforme à la Loi littoral selon le maire Jacques Juloux), « faire deux stations est plus économique en investissement et en fonctionnement ». « Selon nos estimations, nous sommes entre 3,1 millions d'euros et 4 millions d'euros dans le pire des cas, à la charge de la commune (subventions versées). Rien à voir avec les 4,5 millions d'euros d'investissement dont parle la majorité ! »
Le collectif a écrit au maire sollicitant une entrevue pour présenter ces idées. Les associations disent attendre une réponse de l'élu.
Source Ouest France édition du lundi 23 mai 2011