Publié le 11 Août 2012
135 des 218 adhérents des « Amis du Pouldu » ont assisté à l'assemblée générale qui se tenait au Bas-Pouldu.
Toutes les actions à entreprendre, concernant la station d'épuration, le port de Guidel, l'environnement du Pouldu avec le site de Saint-Maudet sur les hauts de Kernévenaz, ont été votées à l'unanimité.
Pour Philippe Esménard qui a présenté le bilan moral, à savoir les actions envers la STEP de Kerzellec « le choix de la technique membranaire est une bonne chose, c'est le site d'implantation qui ne l'est pas ». Eric Bienfait a présenté un bilan financier satisfaisant, « un exercice positif tenant compte des frais engagés pour la station ». Jean-Claude Baudoux, du tiers sortant, ne se représente pas. Tout comme Michelle Maignant, qui toutefois, secondera la nouvelle secrétaire Monique Montreuil.
Des commissions de travail sont créées. Culture : Didier Compart, Ports Bas-Pouldu : Yves Fraval et Environnement : Daniel Tardif. Les débats : « Nous avons passé l'automne à essayer de convaincre le maire que l'implantation de la station est une aberration... Nous attendons les commentaires de nos conseillers juridiques sur un nouveau permis de construire déposé le 1 eraoût. En fonction, nous envisagerons les nouvelles voies de recours, mais, en aucun cas, je n'engagerai l'association dans une procédure qui n'aurait aucune chance d'aboutir », déclarait Philippe Esménard.
Des débats auxquels ont participé les représentants des diverses associations, faisant partie du comité de Kerzellec. Le comité Maison Marie Henry a, par la voix d'Isabelle Pivert, renouvelé la position des associations artistiques et riveraines, concernant l'implantation aberrante du site. Denise Le Moine du CAPS a, quant à elle, présenté le travail de recherche comptable de Bernard Vignes.
« Comment faire pour que les Cloharsiens posent enfin de vraies questions sur le paiement de la station ? », questionne Denise Le Moine. « Les Cloharsiens paieront et nous aussi, en fonction de notre consommation durant les mois de présence », explique Nathalie Dufresne. Je veux rester prudente en attendant les décisions du tribunal afin d'éviter le début des travaux illégaux et dans ce cas introduire un référé suspensif... On peut craindre l'échec de nos recours mais, en cas de succès, obliger à trouver un autre site.»
« Ne baissons pas les bras. Le combat continue », conclut Philippe Esménard.