Revue de presse Le Télégramme du 23 mai 2011

Publié le 23 Mai 2011

 

Station d'épuration. Une proposition de la coordination

 

eau-du-robinet

 

La coordination de Kerzellec a présenté samedi, une «autre solution» pour le projet de station d'épuration qui fait polémique depuis quelques mois dans la commune. La coordination, qui conteste le projet de la municipalité sur le site de Kerzellec, avance deux propositions complémentaires.

Conserver Fort Clohars

La première est de conserver la station actuelle de Fort Clohars. Elle a été modernisée en 2007 et traite sans problème 10.000équivalents habitants (éq/hab). Aucun débordement n'a été constaté et la qualité de l'eau des plages est redevenue d'excellente qualité (A, note maximum). De plus, lors des réunions du groupe de travail, la DDE a indiqué que les bassins sont en excellent état. Des correspondants de Veolia ont précisé à la coordination que ces bassins ont une durée de vie de 50 ans. Fort Clohars peut être maintenue pour 7.000 éq/hab, ce qui correspond au bassin sud-est de la commune (Le Pouldu), auquel peuvent être rattachés Porsmorric, Locouarn et Saint-Germain.

Et une station à Keranna

D'ou la deuxième proposition, une station à Keranna pour les secteurs qui se développent: Doëlan, le bourg, Keranna, le nord de la commune. Sur ce site, il est proposé une station membranaire de 9.500éq/hab qui pourrait être facilement extensible. Côté finances, selon la coordination, cette proposition est moins onéreuse, que ce soit en investissement ou en fonctionnement. Par exemple, toujours selon les promoteurs de cette option, en investissement, la solution proposée revient à 3.143.034 € contre 4.493.009 € pour le projet municipal, soit 30% de moins; en supposant que les subventions du conseil général et du conseil régional soient identiques au projet municipal. En revanche, si les subventions dépendent du nombre d'équivalents habitants, la différence est moindre: -9,9% (4.047.446€).

Demande d'entrevue avec le maire

Pour la coordination, le projet se veut respectueux des habitants et du paysage, moins coûteux, conforme à la Loi littoral avec un gain de temps (pas de recours générateur de procédures longues et souplesse administrative car la station créée a une capacité inférieure à 10.000éq/hab). Fort de ces conclusions, le collectif a demandé par courrier une entrevue au maire, Jacques Juloux.

 

 

Rédigé par Association des Amis du pouldu

Publié dans #station d'épuration

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