Station d'épuration : pas de solution miracle à 100 000 € (Ouest france du 26 Avril 2012)

Publié le 26 Avril 2012

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L'enquête publique pour la future station d'épuration de Kerzellec se poursuit et le commissaire-enquêteur est encore présent en mairie, ce mercredi et le suivant. Et elle s'arrêtera pour suivre son cours administratif. Le délai supplémentaire demandé par la coordination Kerzellec a été refusé par la préfecture. « Nous avions choisi les dates de cette enquête pour les vacanciers et pour qu'elles couvrent toutes les zones. La prolongation a été refusée », acte Jacques Juloux, maire de Clohars-Carnoët. Avec son adjoint Jacques Allix en charge des travaux et du dossier de la future station de Kerzellec, le maire n'entend pas répondre « au coup par coup, au collectif d'opposants. Nous voulons donner des éléments d'information. »

 

Exit le projet innovant

Le premier élément touche au procédé innovant qui avait été proposé par le collectif anti Kerzellec et aurait permis un aménagement de la station. Pour un investissement minime, elle aurait été plus performante. « Non, répondent d'une même voix les élus. On aurait aimé que ce soit vrai et pouvoir régler un problème de 14 ans. Les techniciens de la direction de l'aménagement, de l'eau, de l'environnement et du logement du conseil général, à qui nous avons confié l'étude, disent que c'est irréaliste. » Exit donc la solution miracle à 100 000 €. D'une part, cette solution ne permettrait pas de régler le problème de l'assainissement des eaux dites parasites pluviales. D'autre part, cette solution ne serait pas adaptée à la station balnéaire qu'est Clohars-Carnoët et qui voit son nombre d'habitants varier entre été et hiver. Et enfin, cette solution imposerait la construction de bassins, impossible soit en terme de surface soit en terme légal.

 

Chantier à l'automne ?

Les coûts du projet de station à Kerzellec restent encore, pour une bonne part, incertains. « Ils seront connus définitivement quand nous aurons le résultat des appels d'offres. Une communication sera faite prochainement », assure Jacques Allix. L'adjoint aux travaux précise que, pour l'heure, les coûts qui apparaissent dans l'enquête publique sont plus élevés que ceux calculés en 2009, « car la réglementation a changé. Et les conditions météo sur tout le Finistère. » Clohars-Carnoët, comme tout le département, vit de plus en plus d'averses rapides et fortes. La future station devra être capable d'y faire face et cela a une incidence sur le nombre de membranes par exemple. « Nous maintenons que Kerzellec est le site le moins cher », assure Jacques Juloux. Il espère les premiers coups de pioche à l'automne et évoque, sans pour autant s'avancer avec certitude, un futur coût, pour ce qui est de la part communale, de 1 € le m 3 d'eau assainie.

Rédigé par Association des Amis du pouldu

Publié dans #station d'épuration

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