Station d'épuration : début de l'enquête publique le 2 avril (Ouest france du 21 mars 2012)
Publié le 21 Mars 2012
Pourquoi - Comment ?
Pourquoi parler d'avant-projet ?
Une nouvelle étape concernant la station d'épuration de Kersellec a été courue. L'avant-projet, définitivement établi après que toutes interrogations ou options aient été levées et que l'ensemble ait été adopté en l'état, a été présenté en réunion publique, vendredi 16, à la salle des fêtes par Jacques Juloux, le maire et Jacques Allix, l'adjoint en charge des travaux, ainsi que les représentants des cabinets créateurs Safege et Artelia ayant collaboré.
Après avoir retracé l'historique de la station d'épuration - trois ans et demi de débat-, le maire indique : « Certains peuvent s'étonner que nous parlions d'avant-projet, mais ce ne sera définitif qu'après l'enquête publique qui débute le 2 avril... Il faut compter environ 5 ans pour faire aboutir un tel projet, une affaire qui occupe l'univers municipal depuis 15 ans ! »
Quels seront les impacts des rejets d'effluents sur les plages, le domaine maritime ?
Les rejets, suite aux diverses étapes de recyclage, n'auront aucun impact sur le milieu marin : « La pêche à pied pourra continuer à être pratiquée et la qualité des eaux de baignade de classe A sera maintenue. »
Qu'en sera-t-il des odeurs et du bruit ?
La station d'épuration sera recouverte et la désodorisation et prévue. « Une telle structure est en fonction au Guilvinnec. Elle fonctionne sans générer d'odeur. » Une isolation phonique particulièrement du local de la centrifugeuse est également prévue « Les relevés phoniques effectués à divers moments de la journée permettent une augmentation de 3 décibels en conformité avec le code de santé publique. »
Y aura-t-il d'autres nuisances ?
Le maire a donné la parole aux différents intervenants. Il s'est engagé « à veiller particulièrement à ce que le cahier des charges concernant les nuisances pour les riverains et autres soit strictement respecté afin de rendre celles-ci inexistantes [sa] préoccupation essentielle ». « Certainement pour les Pouldusiens, lorsque seront commencés les travaux de construction de la station, mais aussi pour les usagers routiers lors de la création du nouveau réseau de la partie Est communale (Quinquis, Porsmoric...) ou de la déviation sous-routière du réseau venant du bourg. » Des travaux qui une fois commencé, en septembre octobre, de concert, devraient durer environ trois mois.
Lors de la réunion publique sur la station d'épuration de Kersellec, Jacques Allix, adjoint aux travaux, a présenté, « sur toutes les faces » la STEP, quelque peu modifiée par rapport au projet initial « pour faire suite aux remarques formulées par les services de la police et agence de l'eau ».
En effet, le bassin à marée a été supprimé. « Il prendra place sur le site de Fort-Clohars. » De légers changements ont été apportés : création de cinq places de parking au lieu de deux, création d'un cheminement piéton pour les bureaux, modification de la forme de l'ensemble bureau avec une hauteur d'acrotère de 3,8 m. Mais aussi localisation d'un transformateur, modification du bâtiment bennes, hauteur bâtiment portée à 7,50 m, couverture en fibrociment et façades Nord et Est habillées d'un bardage de bois.
La station enterrée sera végétalisée tenant compte des talus existants ou ceux qui seront créés « avec plantations de végétaux locaux, châtaigniers, hêtres... Un verger pourrait être créé avec des pommiers et autres variétés locales. »
Du 2 avril au 2 mai 2012 inclus, le dossier sera déposé à la maire de Clohars-Carnoët, où le public pourra en prendre connaissance et formuler ses observations sur un registre ouvert à cet effet, aux jours et heures habituelles d'ouverture. Jean-Claude Lebunetel, désigné en qualité de commissaire-enquêteur, sera présent en mairie les : 2 avril de 9 h à 12 h, 10 avril de 14 h à 17 h, 14 avril de 9 h à 12 h, 19 avril de 14 h à 17 h, 26 avril de 9 h à 12 h, 2 mai de 14 h 30 à 17 h 30.
À l'issue de l'enquête, toute personne pourra prendre connaissance à la préfecture, ainsi qu'à la mairie de la commune d'implantation du projet, du rapport et des conclusions motivées du commissaire-enquêteur, et, le cas échéant, du mémoire en réponse du demandeur.